L’éducation physique et sportive (EPS), ou simplement éducation physique, est le nom donné à l’enseignement sportif et/ou physique dans le cadre scolaire notamment dans le système éducatif français et du système éducatif québécois. C’est une pratique d’intervention et une discipline d’enseignement.
C’est une discipline qui privilégie l’expression du corps. Elle constitue donc un vecteur d’éducation efficace au même titre que les autres disciplines scolaires.
Au collège, les programmes8 sont basés sur quatre objectifs :
- réaliser une performance mesurée dans le temps et l’espace
- adapter un déplacement : choisir un itinéraire dans un milieu naturel, s’engager en sécurité et dans le respect de l’environnement
- réaliser une prestation artistique ou acrobatique : imaginer, produire et maîtriser une création devant un public
- conduire et maîtriser un affrontement : prendre des décisions en respectant les adversaires, les partenaires, l’arbitre
Ces objectifs s’appuient sur des activités physiques et sportives, classées en huit groupe9 :
- athlétisme (demi-fond, haies, hauteur, javelot, multi bond, relais vitesse)
- natation sportive (natation longue, natation de vitesse)
- activités de pleine nature (canoë-kayak, course d’orientation, escalade)
- gymnastique (aérobic, acrosport, gymnastique sportive, rythmique)
- activités artistiques (arts du cirque, danse)
- sports collectifs (basket-ball, football, handball, rugby, volley ball)
- sports de raquette (badminton, tennis de table)
- combat (boxe française, lutte)
À la fin du collège, les élèves doivent avoir atteint le niveau 2 dans au moins une activité de chaque groupe.
Selon les niveaux de classe, le volume horaire hebdomadaire obligatoire d’EPS pour le collégien varie : il est de 4 heures en sixième, 3 heures en cinquième, en quatrième et en troisième.
Ce sont les professeurs d’EPS (titulaires du CAPEPS) qui enseignent la discipline dans le Secondaire (collège + lycée). En 2010-2011 (France métropolitaine + DOM), ils constituaient un corps de 29 557 enseignants, soit 8,46 % de l’ensemble des enseignants du second degré public10.